A propos

« Une forme, une seule sur un fond monochromatique. Une forme posée, plate et compacte. Mais ce n’est pas une forme et le fond, dense à son tour n’a de la surface que l’apparence car il contient en lui un arrière fond comme une terre souterraine, un arrière-pays des origines. Un lieu d’un temps ancien qui fait de la forme, un signe. Nous y voilà. Un signe qui ne doit rien à l’esthétique ni au vocabulaire et ne sourit à personne ni ne flatte l’expression d’un égo qui en aurait aiguisé les contours. Un signe venu d’un ailleurs comme un son surgit du volcan ou de la grotte profonde. Un signe qui n’est ni un appel, ni une menace. Un signe là. Hors de l’horlogerie et des mécanismes de l’éphémère. Un signe incompressible dont il nous reste à percer le sens. Une œuvre ancrée à la limite d’un horizon de terre vive. » Guy Gilsoul Critique d’art (aica) Professeur honoraire de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles

« J’ai encore aimé une toile de Jean-François Decock, dans les velours sombres, comme un envol nocturne. »

Guy Gilsoul pour le journal Le Vif.

« Sublimer les couleurs par du relief, des traits en travaillant sur la luminosité, tel est l’art de Jean-François Decock. Créant à priori des toiles minimalistes, mais à la manière de Pierre Soulages, cet artiste belge invite à la perception individuelle. Visualiser et apprécier cet art singulier par une compréhension personnelle mérite toute attention. »

Julien Dumas
Auteur d’Artfabetic Dictionnaire des Artistes Plasticiens.